La couverture santé universelle (CSU) signifie que toutes les personnes reçoivent les services de santé dont elles ont besoin, y compris les services curatifs, préventifs et promotionnels, la réadaptation et les soins palliatifs de qualité suffisante pour être efficaces, tout en veillant à ce que l’utilisation de ces services n’expose pas l’utilisateur ou l’utilisatrice à des difficultés financières (WHO, 2015). L’équité et le genre semblent inhérents à la poursuite de la CSU. Le rapport sur la santé dans le monde de 2008 définissait les réformes de la couverture universelle comme celles « qui font en sorte que les systèmes de santé contribuent à l’équité, à la justice sociale et à la fin de l’exclusion, essentiellement en tendant vers l’accès universel aux soins et à la sécurité sociale ». Cependant en est-il toujours ainsi ?
Les intervenants de haut niveau échangeront autour de la problématique du genre et l’équité pour l’accès à la couverture sanitaire universelle en Afrique.
Chairs
- Dr Marie Khemesse NGOM NDIAYE, Ministre de la Santé et de l’Action sociale (Sénégal)
- Pr Nicolas MEDA, Ministre, Directeur Exécutif du Centre d’Innovation pour le Développement (Burkina Faso)
Panélistes
- M. Samba NDiobène KA, Ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité territoriale
- Roopa DHATT, Directrice exécutive et cofondatrice de Women in Global Health (USA)
- Pr Estelle YOUL, Directrice Adjointe UFR Sciences de la Santé, Université Joseph Ki-Zerbo, CHU/Yalgado Ouédraogo (Burkina Faso)
- Mme Amina MAGOURI, Directrice de Salma Dialogue (Tunisie)
- Mme Mariama Abdou GADO, Jeune ambassadeur de la santé reproductive et de la planification familiale (Niger)