Bien que l’incidence de l’AVC baisse dans de nombreux pays développés, il demeure un fléau en Afrique du fait de l’augmentation des cas d’hypertension artérielle non pris en charge et à la consommation de tabac. En valeur absolue, le nombre d’accidents vasculaires cérébraux continue toutefois d’augmenter du fait du vieillissement de la population.
En cas d’accident vasculaire cérébral (AVC), le risque de décès est élevé. S’il n’entraîne pas la mort, l’AVC peut causer des pertes de la vision ou de la parole, une paralysie et une confusion. Le risque de mortalité dépend de la nature de l’AVC. L’obstruction
Chaque année, 15 millions de personnes font un accident vasculaire cérébral : 5 millions d’entre elles meurent et 5 millions souffrent d’une incapacité permanente, ce qui représente un poids pour la famille et la communauté. L’AVC est rare chez les moins de 40 ans et, s’il survient, c’est principalement à cause de l’hypertension artérielle. Il frappe cependant près de 8 % des enfants atteints de drépanocytose.
L’hypertension et le tabagisme sont les deux grands facteurs de risque modifiables. Sur dix personnes décédées d’un AVC, quatre auraient pu être sauvées si leur tension avait été maîtrisée. Chez les plus de 65 ans, 40 % des décès par AVC sont liés au tabagisme. Dans ce panel les intervenants discuteront de ce fléau en y apportant leur contribution visant à l’éviter et surtout améliorer la prise en charge et le suivi
CHAIRS :
- Pr Moustapha NDIAYE (Sénégal)
- Pr Mofou BELO (Togo)
PANÉLISTES :
- P1: Pr Yacouba MAPOURE ; (Cameroun)
- P2: Pr Jummana El Masrioui (Maroc)
- P3 : Pr Ndiaga M GAYE (Sénégal)
- P4 :Pr Mouhamadou DIAGANA chef de service de la neurologie du centre hospitalier des spécialités Nouackchott (Mauritanie)
- P5 : Dr Mbagnick BAKHOUM ; président Association AVC (Sénégal)
- P6 : Dr Vincent SODJINOU, Représentant OMS Dakar (Sénégal)